Notre héritage

Œuvre d’éducation dans les écoles et les diocèses au Manitoba

Mère Marie-Rose Durocher avait à cœur la mission d’éducation apostolique au moment de la fondation de la congrégation. En suivant les traces de notre fondatrice, nous avons œuvré dans le milieu scolaire en assumant de nombreuses fonctions. Depuis notre arrivée au Manitoba en 1874, nous avons été enseignantes et administratrices dans les écoles publiques, privées et paroissiales suivantes :

  • Immaculate Conception School, Winnipeg (1883)
  • St. Mary’s School, Winnipeg (Holy Angels, 1885)
  • École de Saint-Pierre-Jolys, MB (1886)
  • École de Saint-Jean-Baptiste, MB (1895)
  • Académie Saint-Joseph, St-Boniface (1898)
  • École de Sainte-Agathe, MB (1899)
  • École Sacré-Coeur, Winnipeg (1905)
  • St. Ignatius School, Winnipeg (1912)
  • École St. Jean-Baptiste, Duluth, Minnesota (1920)
  • Mont Carmel School (1926), Our Lady of the Valley School, (1961), St. Thomas
  • Aquinas High School (1963), Kenora, Ontario
  • Holy Cross School, Winnipeg (1928)
  • St. Louis School, Keewatin, Ontario (1935)
  • École Marion, St-Boniface, (1950)
  • École Richard (1952) et Institut Collégial Somerset (1962), Somerset, MB
  • St. Thomas More School, Winnipeg (1955)
  • Christ the King School, Winnipeg (1955)
  • St. John Brebeuf School, Winnipeg (1957)
  • St. Gerard School School, Winnipeg (1957)
  • Sir Maurice Roche High School, Flin Flon, MB (1958)

Œuvre d’éducation en dehors du réseau scolaire

Les Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie (SNJM) du Manitoba ont également fait œuvre d’éducation hors du réseau scolaire structuré. Elles ont apporté leur contribution dans les paroisses et les diocèses de même qu’au sein d’organismes communautaires et de diverses institutions. Elles sont encore actives aujourd’hui dans certains de ces organismes.

Favoriser l’éducation en français

Les Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie sont venues au Manitoba en 1874 pour enseigner à l’Académie Ste Marie, la première école catholique anglophone du diocèse.

Malgré tout, elles n’ont pas oublié leurs racines francophones. Parallèlement aux cours d’anglais, des cours en français étaient proposés aux élèves. Lors des occasions formelles, les discours étaient donnés dans les deux langues.

En 1886, les sœurs ont répondu à la demande d’ouvrir la première école française en dehors de la ville, à Saint-Pierre-Jolys. Peu après, d’autres écoles françaises rurales ont vu le jour : Saint-Jean-Baptiste (1895), Sainte-Agathe (1899) et Somerset (1952). En 1898, les SNJM ont pris la direction de l’Académie St-Joseph, (couvent de St-Boniface), fondée par les sœurs grises.

Au moment où l’enseignement du français a été formellement interdit en 1916, les sœurs ont continué à l’enseigner clandestinement. Elles prenaient soin alors de dissimuler les manuels en français lors de la visite des inspecteurs du gouvernement.

Cette approche a permis aux Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie (SNJM) d’assumer un rôle important dans le développement de l’éducation en immersion française au Manitoba. Lorsque l’enseignement du français a été à nouveau autorisé dans les salles de classe au cours des années ‘70, l’école Sacré-Cœur, dirigée par les SNJM depuis 1905, a été à l’avant-garde du mouvement en matière de cours de français. En 1973, elle devient la première école d’immersion française au Manitoba.

L’histoire démontre l’influence considérable des congrégations religieuses telles que les Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie, dans le maintien de communautés francophones et bilingues au Manitoba.

Perpétuer la tradition des arts

L’intégration des arts dans l’éducation est l’une des principales caractéristiques de l’approche des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie (SNJM).

Ce trait marquant existe depuis les premiers pas de la congrégation en 1843. Pour mère Marie-Rose et les pionnières, l’art est perçu comme une composante fondamentale pour favoriser le plein développement de la personne humaine. C’est aussi une façon de communiquer à travers les époques et dans toutes les cultures. L’enseignement des arts par les SNJM fait également ressortir l’importance des formes d’expression pour traduire ce que nous pensons et ce que nous ressentons au-delà des mots.

Les Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie du Manitoba ont contribué à la promotion des arts en intégrant au plan de formation générale, l’enseignement de la musique, des arts visuels et du théâtre. Leur apport à la formation musicale et liturgique est bien connu surtout dans les paroisses francophones.

Promouvoir la justice

Le souci des pauvres et des marginalisés dans la société est au cœur de la mission SNJM. La promotion de la justice est une priorité dans nos efforts apostoliques en faveur des droits humains, de la dignité de la personne et de la santé de notre planète.

Nos actions actuelles prennent plusieurs formes :

  • Travailler avec les jeunes et les résidents défavorisés du centre-ville
  • Apporter un soutien aux prisonniers et aux anciens délinquants
  • Fournir un logement et une assistance aux réfugiés et aux immigrants
  • Soutenir ceux qui souffrent de maladie mentale et de dépendance

Nous nous sommes également engagées à participer à la recherche de structures, de relations et d’actions pour libérer la vie et transformer les systèmes oppressifs. Nos prises de position collective alimentent nos réflexions et guident nos efforts en matière d’éducation et dans nos engagements dans le milieu.