Fondation de la Congrégation

La Congrégation des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie doit son existence à une femme audacieuse et déterminée : Eulalie-Mélanie Durocher, devenue mère Marie-Rose. Son histoire est brève et simple.

Née le 6 octobre 1811 à St-Antoine-sur-Richelieu, au Québec, elle est la dixième et dernière enfant de la famille Durocher. Au décès de sa mère, Eulalie, alors âgée de 18 ans, est invitée par son frère curé à Beloeil, à exercer la fonction de gouvernante au presbytère. Elle y œuvre pendant 13 ans en participant activement aux activités paroissiales. Elle décèle alors les besoins spirituels et sociaux de sa région. L’influence exercée et son engagement suscitent l’intérêt de Mgr Ignace Bourget qui l’invite à fonder une nouvelle congrégation religieuse consacrée à l’éducation.

En octobre 1843, Eulalie accompagnée de Mélodie Dufresne (mère Marie-Agnès) et d’Henriette Céré (mère Marie-Madeleine), fonde la congrégation des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie (SNJM), à Longueuil.

 

Six ans après la fondation de la congrégation, mère Marie-Rose meurt à l’âge de 38 ans, le 6 octobre 1849. Son travail, sa détermination et son approche de collaboration avec les gens du milieu ont consolidé les bases de la congrégation tout en lui permettant de prendre rapidement de l’expansion en fondant des écoles dans divers villages québécois avant de franchir les frontières canadiennes.

Dès 1859, une période d’expansion importante commence. Des sœurs sont envoyées dans des missions éloignées en Oregon (1859), en Ontario (1864), à New York (1865), en Californie (1868) et au Manitoba (1874).

Plus tard, la congrégation s’est répandue au-delà de l’Amérique du Nord jusqu’au Lesotho en Afrique du Sud et au Japon (1931), au Pérou (1961), au Brésil (1962) et à Haïti (1975).

En savoir plus sur l’histoire de la fondation au Manitoba…