Comité Justice et Paix Manitoba

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Le 10 août 2022 –  En ce bel après-midi, sous un ciel bleu ensoleillé et un léger vent rafraîchissant, le Comité Justice et Paix du Manitoba a organisé un événement autochtone. Le parc de la Résidence Despins à Saint-Boniface était l’endroit idéal pour tenir un mini pow-wow. Des chaises de jardin confortables ont été installées en demi-cercle et espacées pour permettre une certaine distance sociale, le tout à l’ombre des grands ormes et érables. Nous étions rassemblé.e.s autour d’un jeune arbre mélèze planté le printemps dernier en l’honneur de la Création.

Le comité avait pour objectif de franchir une nouvelle étape dans la guérison et la réconciliation entre nous tous et toutes au Canada. L’objectif consistait en partie à approfondir notre connaissance spirituelle et notre lien de parenté par le biais du tambour et de la danse. L’année dernière, le comité Justice et Paix s’est concentré sur l’approfondissement de notre connaissance des réalités indigènes dans notre histoire commune. Le cahier de travail « À l’écoute des voix autochtones » proposé par le Forum jésuite pour la foi et la justice sociales en 2021 a été étudié par de nombreux petits groupes SNJM avec des personnes associées et des partenaires depuis le Chapitre général de 2021.

L’animatrice, Yvonne Massicotte, SNJM, a ouvert l’activité par des salutations et la reconnaissance des traités territoriaux.  Dans la prière, nous avons rappelé les membres de notre parenté dans la création, y compris la terre et les êtres humains, tout en nous rappelant des accords entre les peuples du territoire du Traité n° 1, autochtones et non autochtones. Nous sommes tous des peuples du traité.

Un groupe de tambours très dévoué de la paroisse indigène Sainte Kateri de Winnipeg a présenté des thèmes et des chants qu’il utilise pour diverses célébrations, notamment les messes, les veillées, les mariages et tout service religieux auquel il est invité à participer. Cheryl-Anne Carr, leader, a présenté l’esprit des chants et la signification des tambours. Les membres comprenaient des Métis et des membres provenant des réserves du Nord ainsi que Sœur Huguette Fleurant, SNJM, qui s’était récemment jointe au groupe.

Jacqueline Brisson, danseuse anishnabee, nous a charmés.  Elle était vêtue en sa robe rouge à clochettes en l’honneur des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées (MMIWG). Ces danses en robes à clochettes visent la guérison par le son, le mouvement et le tambour.

La célébration s’est poursuivie sur le patio avec des partages, des conversations, et du melon d’eau, de la bannique avec de la confiture.

Ce fut un après-midi bien rempli auquel ont participé les sœurs SNJM, certaines de nos personnes associées et plusieurs invité.e.s de la Résidence Despins pour un total d’environ 50 personnes.

Carmen Catellier, SNJM

Photo ci-dessus: Jeannine Vermette, SNJM et Jacqueline Brisson