Sœur Jeanne Vermette
12 juillet 1914 – 25 mars 2001
Après plusieurs mois de lutte contre la maladie, Sœur Jeanne Vermette, en religion S. Marie-Albéric, répond enfin à l’appel du divin Maître avec sérénité et confiance. Elle est décédée le 25 mars à 2001, à l’infirmerie des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie, à Saint-Boniface.
Benjamine de huit enfants, fille de feus Malvina (Campeau) et Albéric Vermette, Jeanne est née à St-Jean-Baptiste le 12 juillet, 1914. Après une petite enfance toute heureuse parmi les siens, qui prennent plaisir à choyer la “p’tite Jeanne” comme on l’appelle, elle fréquente la petite école rurale de St. Jean-Baptiste du Nord. Puis, durant cinq ans elle est pensionnaire de semaine au Couvent de St-Jean-Baptiste où elle termine ses études secondaires sous la direction des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie. Jeanne, toujours avide de nouvelles connaissances, ne se dément jamais dans son application, son assiduité et une ambition bien légitime et cela tout au long de ses douze années d’études.
Une vie familiale remplie de bonheur et de piété ainsi que l’atmosphère du pensionnat et l’exemple de ses éducatrices ont beaucoup influencé la vocation de Jeanne. Ainsi dès la fin de son cours secondaire, alors que Jeanne venait tout juste d’avoir 18 ans, elle se dirige vers le noviciat des SNJM à Outremont en 1930. Peu de temps après sa première profession religieuse en 1932, Sœur Marie-Albéric est nommée pour sa province natale où elle entreprend son apprentissage dans l’enseignement.
Ce sont les bambins des première et deuxième années scolaires qui profitent du zèle, du talent et de l’enthousiasme de leur éducatrice qui ne néglige rien pour leur inculquer les rudiments des matières scolaires de base. Sœur Marie-Albéric enseigne d’abord aux étudiants des écoles rurales, dirigées par les SNJM de Sainte-Agathe, Saint-Pierre-Jolys et Saint-Jean-Baptiste. Elle gravit les échelons des années scolaires pour terminer en enseignant, durant 11 années consécutives, les demoiselles de la neuvième année à l’académie Saint-Joseph. Tout au long de sa carrière, Sœur Marie-Albéric se perfectionne en suivant divers cours pédagogiques et universitaires. C’est toujours avec un sérieux sans pareil qu’elle étudie et qu’elle développe ses aptitudes intellectuelles. Quand Sœur Jeanne se retire de l’enseignement, elle s’acquitte diligemment des fonctions de sacristine à St-Jean-Baptiste et remplit quelques tâches communautaires.
Sœur Jeanne a été pré décédée par ses quatre frères, Arthur, Isidore, Pierre et Jean; ses sœurs Marie et Rose. Elle laisse dans le deuil les membres de sa Congrégation religieuse, en particulier sa nièce, s. Jeannine Vermette; sa sœur Hélène Baril et ses belles-sœurs Cécile (Pierre) et Ange-Emma (Jean), ainsi que de nombreux neveux et nièces.