Sœur Thérèse Brodeur

23 avril 1916 – 30 septembre 2011

 

Sœur Thérèse Brodeur, en religion S. Flora-des-Anges, est décédée au Centre Taché, St-Boniface, Manitoba, le vendredi 30 septembre 2011.

Sœur Thérèse est née à Joliette, Dakota du Nord le 23 avril 1916. Elle est la neuvième d’une famille de dix enfants de Wilfred et de Délia Brodeur. Elle laisse dans le deuil sa sœur cadette, Florence David de Montréal, sa famille religieuse des sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie, une bonne amie, Margaret Hardman et de nombreux neveux et nièces.

Les enfants de la famille Brodeur reçoivent leur éducation primaire dans une petite école rurale à classes multiples à plus de deux milles de leur ferme familiale. Pour ses classes supérieures, Thérèse est pensionnaire au couvent de Saint-Jean-Baptiste, Manitoba. Elle fait connaissance avec les Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie qui lui aident à développer ses nombreux talents. Thérèse est une élève douée, possède une capacité intellectuelle remarquable, est musicienne et parle couramment les langues françaises et anglaises.

La connaissance et surtout la pratique de la foi catholique étaient fondamentales chez la famille Brodeur. Il n’est pas surprenant que Georges choisisse la prêtrise, qu’Anna devienne Sœur Grise et qu’Éva entre chez les sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie. Thérèse répond à son tour à l’appel de Dieu en entrant au Noviciat des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie à Outremont et y fait sa profession perpétuelle le 4 août 1940.

Elle est une éducatrice par excellence et ses élèves l’aiment beaucoup. Tous et toutes sont les grands bénéficiaires de son dévouement et de ses compétences académiques à l’Académie Saint-Joseph, à Saint Mary’s Academy, à Holy Cross et à Saint-Pierre-Jolys.

En 1954, Sœur Thérèse reçoit une obédience pour le Lesotho, Afrique. Elle aime le peuple Basuto. Elle enseigne la musique, la religion et l’Anglais. Elle met sur pied les services de bibliothèque dans plusieurs écoles. Sœur Thérèse accepte un nouvel appel et devient responsable des novices. Sa foi profonde et son expérience lui sont très précieuses dans ce nouveau travail près des jeunes femmes qui se destinent à devenir des filles de la bienheureuse Marie-Rose Durocher. Sœur Thérèse est revient au Manitoba après 21 ans avec le peuple Basuto.

Pendant ses 94 ans, Sœur Thérèse se fait beaucoup d’amis.es. Ses anciens et anciennes élèves continuent de la visiter. Une famille orpheline du Lesotho qu’elle avait adoptée et soutenue de différentes manières lui demeure très chère. La correspondance écrite et téléphonique sont toujours des moyens pour garder contact avec sa famille et ses amis.es. Elle sera manquée par de nombreuses personnes.